Women in Law and Development in Africa (Femmes, Droit et Développement en Afrique) est un vaste réseau panafricain d’organisations non gouvernementales de droits des femmes Lire la suite...
Historique
Les origines du Women in Law and Development in Africa/Femmes, Droit et Développement en Afrique remontent au Forum des ONG à Naïrobi au Kenya en 1985 pour marquer la fin de la décennie des Nations Unies pour les femmes. Lire la suite...
L’adhésion au WILDAF est flexible et ouverte : aux personnes physiques de toute profession impliquées ou s’intéressant à la promotion des droits de la femme ; aux organisations non gouvernementales et institutions oeuvrant dans les domaines Lire la suite...
Le Conseil d’Administration sont composés de 07 (sept) membres au total ; toutefois, l’Assemblée Générale a le pouvoir d’augmenter le nombre.Lire la suite
Des formations de qualité organisées pour former les acteurs du domaine sur des sujets clés et leur permettre de disposer des derniers outils pour une meilleure gouvernance.Lire plus
Lobbing & Plaidoyer
Le WiLDAF/FeDDAF en Afrique de l’Ouest comme au niveau régional maintient une présence institutionnelle aux sessions des principales institutions sous régionales. Lire plus
Campagne
Nous menons des campagnes sur tous les territoires avec des thématiques diverses pour accompagner et sensibiliser la population. Lire plus
Réseautage & communication
Le WiLDAF/FeDDAF-AO travaille en réseau sous diverses formes : Echange d’informations sur une base régulière avec les membres du réseau sur les événements en Afrique et à travers le monde. Lire plus
Bonne gouvernance et participation des femmes dans sept pays d’Afrique de l’Ouest de 2006 à 2008
Projet : « Bonne gouvernance et participation des femmes dans sept pays d’Afrique de l’Ouest »
Partenaire financier : Union Européenne
Coût total : 1 019 608 € soit 668 819 005 F CFA
Durée : 2 ans Pays : Bénin, Burkina- Faso, Ghana, Mali, Nigeria, Sénégal, Togo
Objectifs : Contribuer à une participation effective des femmes à la gouvernance aux niveaux local et national
Résultats
455 personnes formées
14 manuels de formation au niveau national et au niveau décentralisés à raison de 800 copies par pays
1 manuel au niveau sous régional Ang/Fr en 3200 copies
Reconnaissance officielle des23 coalitions formées et nommées « coalitions femmes et bonne gouvernance » constituant des groupes de pression et de plaidoyer suffisamment forts pour obtenir des réformes législatives.
Actions de sensibilisation et d’influence dans le domaine de participation de la femme à la prise de décision ; sur des processus électoraux, la santé, l’éducation ; prise en compte du genre dans les politiques, plans, programmes et budgets.
Quelques exemples :
-Au Nigeria COPAWIG et WiLDAF Nigeria, ont intégré un réseau d’organisations de la société civile de l’Etat de Lagos qui s’est mobilisé pour accroître la participation des femmes au processus électoral, notamment en tant que candidates aux postes électifs dans l’Etat de Lagos.
-Au Bénin, 1435 femmes se sont présentées aux élections locales de 2008, contre 1199 en 2002.
Au Togo, sur 2122 candidats positionnés pour les élections législatives d’octobre 2007, 205 sont des femmes.
-Au Mali, 47 femmes se sont portées candidates contre 238 postulants à Sikasso pour les élections législatives tandis que 18 se sont présentées à Kati ; ce qui était une première dans ces deux localités ciblées par le projet.
-S’agissant des résultats des élections législatives, le nombre de femmes élues est passé de 13 à -17 au Burkina Faso, de 23 à 33 au Sénégal, de 5 à 9 au Togo, de 6 à 9 au Bénin.
-Au Bénin, les femmes élues au niveau local sont passées de 44 à 60.
-Au Ghana, le NDC qui a gagné les élections a promis une représentation des femmes dans le gouvernement à hauteur de 40% au niveau national et local
Au Togo, une loi et un décret ont été pris par le gouvernement Togolais Il s’agit :
de la loi n°2007-018 portant financement public des partis politiques. La loi en son article 9 prévoit que l’Etat alloue aux partis politiques une prime à la promotion des femmes. Chaque parti politique bénéficiera d’un bonus financier proportionnel au nombre total de femmes élues aux élections législatives ou locales.
du décret n° 2007-073 fixant le montant du cautionnement à verser pour les élections législatives anticipées. L’article 2 de ce décret accorde une réduction de 25% par candidature féminine à toute liste de candidats.
Lors de la recomposition de la cour Constitutionnelle en 2007, les actions ont abouti à la nomination d’une femme juge parmi neuf. Ceci fut un événement car cette nomination est une première dans l’histoire du Togo.
Au Togo, suite aux actions de la coalition, le maire de Kpalimé a invité en décembre 2007, toute la population par voie de radio, à assister à la délibération du conseil municipal dédiée à l’adoption du budget 2008.
Au Bénin, amélioration sensible du nombre de filles bénéficiant d’une bourse de la Mairie du Chef-lieu du Département du Zou De 5 filles bénéficiaires en 2007, le nombre a été porté à 17
Au Burkina les soins et les frais d’accouchement par césarienne sont passées à neuf cent (900) francs CFA.
-Au Bénin le décret n° 2008-730 du 22 décembre 2008 portant gratuité de la césarienne en République du Bénin a été pris en conseil des Ministres et sera opérationnel à partir du 01er Avril 2009.
Au Ghana, en novembre 2007, le gouvernement a introduit des politiques visant à rendre gratuits les soins médicaux et d’accouchement pour les femmes enceintes en plus des instructions qu’il a donné aux 3 ministères (éducation, santé et administration locale) de prendre en compte le genre dans leur budget.
Au Togo, la coalition, a contribué à la décision du gouvernement relative à la suppression des frais de scolarité au préscolaire et au cours primaire à la rentrée 2008 – 2009 ;
AuGhana, au cours de la session ordinaire du district de Mpohor Wassa East du dernier trimestre 2007, l’Assemblée a approuvé les 40% des bourses d’études pour les jeunes filles dans le district….
Au Sénégal, les députés ont examiné le 13 novembre 2007, le projet de loi constitutionnelle N° 40/2007, modifiant les articles 7, 63, 68, 71 et 82 de la Constitution avant de le voter à leur majorité moins une voix et deux abstentions. Le Sénat à son tour est allé dans le même sens que le parlement en votant le projet de loi n° 01/2007 modifiant les articles 7, 63, 68 et 82 de la Constitution. La nouvelle disposition garantit l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats et aux fonctions électives. Cette réforme représente une avancée de taille qui met la constitution sénégalaise en conformité avec le protocole à la Charte Africaine des droits de l’Homme et des Peuples relatif aux droits des femmes dont l’article 9 requiert une participation paritaire des hommes et des femmes en politique.