Agenda 2063 : L’Afrique Que Nous Voulons
L’Agenda 2063 est le plan directeur et le plan directeur pour faire de l’Afrique la locomotive mondiale de l’avenir. C’est le cadre stratégique pour la réalisation de l’objectif de développement inclusif et durable de l’Afrique et une manifestation concrète de la volonté panafricaine d’unité, d’autodétermination, de liberté, de progrès et de prospérité collective poursuivie par le panafricanisme et la Renaissance africaine.
- Stratégie de l’union africaine pour l’Egalite entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes (GEWE) 2018-2028
- La Déclaration de Ouagadougou de l’Atelier régional sur la lutte contre la pratique des mutilations génitales féminines appelle à la création de réseaux et de mécanismes en vue de lutter contre les MGF.
- La Déclaration d’Addis-Abeba sur la violence contre les femmes marque une étape importante vers la formulation d’une charte africaine sur la violence contre les femmes, en fournissant un cadre pour l’adoption de lois nationales contre les MGF. Cette déclaration a été adoptée par l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) lors de la soixante-huitième session du Conseil des ministres en juillet 1998. Elle sera par la suite approuvée par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement.
- La Déclaration de Banjul condamne fermement la pratique des MGF et demande leur élimination.
- L’Union africaine a adopté une décision (Assembly/AU/Dec.383(XVII)) reconnaissant que « les mutilations génitales féminines sont une violation flagrante des droits fondamentaux des femmes et des filles, avec de graves répercussions sur la vie de millions de personnes dans le monde entier, en particulier des femmes et des fillettes en Afrique ».
- Position africaine commune sur mettre fin au mariage des enfants en Afrique
Les organes/mécanismes régionaux assurant la protection des droits des femmes
Rapporteure spéciale sur les droits des femmes en Afrique
Le Rapporteur spécial sur les droits des femmes en Afrique a été établi par la Commission africaine à sa 23ème session ordinaire qui s’est tenue à Banjul, en Gambie, en avril 1998, en reconnaissance de la nécessité de mettre un accent particulier sur les problèmes et les droits spécifiques aux femmes en Afrique. Il est donc un des plus anciens mécanismes de la Commission.
Le mandat a été renouvelé à quatre reprises avec l’adoption de la Résolution 63 à la 34ème Session ordinaire, la Résolution 78 à la 38ème Session ordinaire, la Résolution 112 à la 42ème Session ordinaire et la Résolution 154 à la 46ème Session ordinaire.
Les différentes rapporteurs spéciaux sur les droits de la femme ont tenu depuis 2000 environ dix missions pour s’informer de l’état des droits des femmes dans les Etats parties différentes.
- La Direction Femmes, Genre et Développement (WGDD)
La Direction genre est chargée de diriger, guider, défendre et coordonner les efforts de l’UA en matière d’égalité entre les hommes et les femmes et de développement et de promouvoir l’autonomisation des femmes en s’assurant que les pays africains respectent la Déclaration solennelle de l’UA sur l’égalité hommes-femmes en Afrique (SDGEA). La Direction conçoit des programmes et des projets basés sur les politiques et les cadres adoptés par les États membres de l’UA. Elle supervise également l’élaboration et l’harmonisation des politiques liées au genre ; elle définit des stratégies d’intégration de la dimension genre au sein de la Commission, des organes de l’UA et des États membres ; et elle soutient le renforcement des capacités en dispensant une formation sur les politiques et instruments relatifs au genre.
La mission de la Direction consiste à assurer la mise en œuvre de la stratégie de l’UA sur l’égalité hommes-femmes et l’autonomisation des femmes (GEWE) afin de garantir l’inclusion des femmes dans le programme de développement de l’Afrique.