Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.
Considérée comme l’un des piliers de la Communauté économique africaine, la CEDEAO a été créée dans le but de promouvoir l’idéal d’autosuffisance collective de ses États membres. En tant qu’union économique, elle vise également à créer un grand bloc commercial unique par le biais de la coopération économique.
Les activités économiques intégrées, telles qu’envisagées dans la région, dont le PIB cumulé s’élève à 734,8 milliards de dollars, tournent autour de l’industrie, du transport, des télécommunications, de l’énergie, de l’agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des questions monétaires et financières, ainsi que des questions sociales et culturelles, entre autres.
En 2007, le Secrétariat de la CEDEAO a été transformé en une Commission dirigée par un Président, assisté d’un Vice-président, de treize Commissaires et de l’Auditeur général des institutions de la CEDEAO. Elle comprend des technocrates expérimentés qui assurent le leadership de cette nouvelle orientation.
Dans le cadre de ce processus de réforme, la CEDEAO met en œuvre des programmes critiques et stratégiques visant à favoriser le renforcement de la cohésion et l’élimination progressive des obstacles à l’intégration effective de la sous-région. Ainsi, les 300 millions de citoyens de la Communauté pourront finalement s’approprier la réalisation de la nouvelle Vision qui consiste à passer d’une CEDEAO des Etats à une « CEDEAO des Peuples : Paix et prospérité pour tous » à l’horizon 2050.