En 2016, au Mali, le renforcement des capacités de 150 femmes sur le leadership et le contenu de l’Accord National pour la Paix et la Réconciliation, a permis d’améliorer la participation politique des femmes au niveau local ainsi que leur participation au processus de réconciliation nationale.
Il y a eu un accroissement des candidatures féminines et une augmentation du nombre des femmes conseillers. Ainsi, quatre cent quarante-six (446) candidates se sont présentées à Bamako en commune IV pour l’élection communale du 20 novembre 2016 contre deux cent soixante-seize (276) en 2009 ; cinq cent quatre-vingt-dix-sept (597) candidates en commune VI contre trois cent trente-six (336) en 2009. Il y a eu également un accroissement du nombre de femmes élues locales attesté par les constats suivants :
- à Tombouctou huit (08) femmes conseillères sur vingt-neuf (29) conseillers ont été élues à l’issue des élections communales du 20 Novembre 2016 contre deux (02) femmes conseillères sur vingt-trois (23) conseillers en 2009.
- à Goundam ville on a enregistré six (06) femmes élues sur dix-sept (17) conseillers contre deux (02) femmes sur dix-sept (17) conseillers en 2009 ; à Tonka sept (07) femmes élues sur vingt-trois (23) conseillers contre une (01) femme sur dix-sept (17) conseillers en 2009.
- Dans le district de Bamako, treize (13) femmes sont élues en commune VI contre sept (07) femmes en 2009 ; en commune IV quatorze (14) femmes contre quatre (04) femmes en 2009.
En 2019, au Sénégal, avec l’appui de de la Fondation Ford, une étude a été menée et des recommandations ont été faites pour améliorer la participation des femmes aux organes de direction à tous les niveaux. Le rapport de l’étude est encore utilisé à ce jour comme outil de plaidoyer pour l’application effective à tous les niveaux, du principe de parité consacré par la constitution Sénégalaise sous la pression du mouvement féministe.