Il reste peu de temps pour atteindre l’objectif de développement durable (ODD) 5 relatif à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, mais le travail doit encore se traduire par des actions concrètes sur le terrain.
Compte tenu de ses retombées sur toute la sphère du développement, la réalisation de cet objectif est reconnue comme une solution durable pour que l’Afrique relève les plus grands défis qui se posent à elle et considérée comme faisant partie intégrante de la réalisation de chacun des 17 ODD ainsi que des aspirations portées par l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Des données récentes de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) sur les progrès accomplis en termes de mise en oeuvre des ODD en Afrique montrent que la plupart des pays ne sont pas sur la bonne voie pour atteindre les cibles fixées pour l’ensemble des objectifs d’ici à 2030, et que c’est d’autant plus le cas pour les cibles de l’ODD 5. Par conséquent, le temps presse.
Au cours des dernières décennies, les 54 États membres de l’Union africaine ont fait des progrès considérables en termes d’avancées sociales, économiques et politiques.
Par exemple, moins de femmes meurent en couches et des millions de personnes sont sorties de l’extrême pauvreté.
Dans la sphère politique, des efforts substantiels ont été entrepris pour accroître la participation et la représentation des femmes dans les sphères de prise de décision.
Mais les disparités se sont aggravées avec la crise de la COVID-19. L’impact de la pandémie a été sévère sur l’ODD 5, car le virus a aggravé les inégalités de genre
Une réunion s’est ouverte jeudi à Lomé à l’initiative de la Banque mondiale pour évoquer ces questions.
Des représentants de 15 pays sont présents.
‘Cette rencontre a été initiée par la Groupe de la Banque Mondiale en vue de soutenir la participation des femmes à l’économie et de combler les écarts juridiques entre les sexes à ce niveau’ a déclaré, Christopher Balliet Bleziri, responsable pays de la Société Financière Internationale (SFI).
Au Togo et dans plusieurs pays africains, des lois discriminatoires continuent de menacer la sécurité économique des femmes, l’évolution de leur carrière et l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie de famille.
Le Togo est cependant en avance par rapport aux autres concernant les droits des femmes et leur autonomisation financière.
La politique d’inclusion comprend de nombreux programmes incitatifs comme les prêts accordés par le FNFI (Fonds national de la finance inclusive).