Le ministre de l’Autonomisation des jeunes, de l’Emploi, des Sports et du Service civique, M. Mohamed Abdallahi Ould Louly, a présidé mercredi soir au Palais des Congrès de Nouakchott la clôture de la Conférence continentale sur l’Éducation, la Jeunesse et l’Employabilité, placée sous le thème « Éduquer et qualifier l’Afrique pour le 21e siècle ».
La conférence, qui s’est tenue du 9 au 11 décembre, a abouti à la Déclaration de Nouakchott sur l’éducation. La déclaration a appelé à une éducation obligatoire et gratuite, en donnant la priorité aux filles dans les domaines techniques et professionnels, et en plaidant pour que 2025-2034 soit la décennie de la transformation de l’éducation dans les pays de l’UA.
La déclaration de Nouakchott appelait à permettre à chaque enfant de jouir de son droit à l’éducation, à renforcer le statut des enseignants et à les rendre capables d’accomplir leur tâche, à renforcer l’enseignement des matières scientifiques pour tirer parti des nouvelles technologies, à moderniser les infrastructures éducatives pour améliorer la qualité de l’éducation, à permettre aux jeunes ruraux d’accéder à l’éducation et à aligner le contenu de l’éducation sur les besoins du marché de l’emploi.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi, des Sports et de la Fonction publique a souligné que la conférence était une occasion unique qui permettait aux participants d’échanger des expériences et des idées sur les moyens de gagner l’étape actuelle et d’envisager les moyens de faire face aux défis existants et attendus pour assurer une éducation moderne, complète et de qualité qui réponde aux aspirations des générations futures à réaliser un avenir basé sur le civisme et l’acquisition des valeurs nobles, des connaissances et des compétences de l’époque.
Il a félicité les participants à la conférence pour les idées novatrices, les propositions créatives, le sérieux et la persévérance à contribuer de manière constructive à la préoccupation des pays africains et à leur ambition légitime de fournir une éducation de qualité, équitable et inclusive à tous les enfants en âge de scolarisation et les moyens d’un apprentissage inclusif.
La ministre de l’Éducation de la République du Malawi a souligné que chacun est venu jouer un rôle dans les politiques éducatives du continent africain, en partageant les expériences de plusieurs pays qui ont fait le point sur l’état de leur éducation. Les participants ont noté la nécessité d’élaborer de meilleures politiques d’éducation afin d’utiliser l’énergie des jeunes pour répondre aux besoins de l’industrie, et d’accroître la capacité d’investissement et l’infrastructure éducative.
Le commissaire à la Science, à la Technologie et à l’Innovation de la Commission de l’Union africaine, M. Mohamed Ben El-Housseini, a déclaré que la région africaine nourrissait de grands espoirs en matière d’éducation et que la déclaration de Nouakchott renforcerait et améliorerait le statut de l’éducation en Afrique.
Pour sa part, Edouard Ted Chiba, directeur exécutif adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), a souligné que la présence de quatre chefs d’État du continent africain reflète leur engagement et leur soutien à faire de l’éducation une priorité, saluant les riches discussions sur les programmes scolaires, les programmes d’éducation et toutes les questions connexes comme une priorité urgente pour les pays africains, ajoutant que la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott permettra le développement de l’éducation et de l’enseignement au cours de la prochaine décennie, ajoutant que l’objectif de la conférence est de permettre à chaque enfant de réaliser son droit à l’éducation.
Il est à noter que cette conférence, organisée par le ministère de l’Éducation et de la Réforme de l’Enseignement, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a réuni plusieurs présidents, plus de 30 ministres et représentants permanents de 26 pays.
Source:https://ami.mr/fr/archives/260846