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 Programmes /Mécanismes en faveur des femmes et des filles

Au niveau international

 Les Objectifs de Développement Durable : 17 objectifs pour sauver le monde

Les Objectifs de développement durables (ODD) se basent sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) : 8 objectifs visant à lutter contre la pauvreté, lancés en 2000 et que le monde s’est engagé à atteindre d’ici à 2015. Des progrès énormes ont été réalisés vers la réalisation de ces objectifs, ce qui témoigne de la valeur d’un programme unificateur étayé par des objectifs et des cibles. Cependant, malgré ces progrès, la pauvreté accable encore trop de personnes dans le monde.

Ce programme de développement post-2015 (ODD) est beaucoup plus ambitieux et détaillé que le précédent (OMD).

Les Objectifs de Développement Durable nous donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. Ils répondent aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice. Les objectifs sont interconnectés, pour ne laisser personne de côté, il est important d’atteindre chacun d’entre eux, et chacune de leurs cibles, d’ici à 2030. Le programme de développement post-2015 17 objectifs mondiaux déclinés en 169 « cibles », et s’engage sur une même durée de 15 ans.  Cliquez pour lire  Les 17 Object ifs de Développement Durable (ODD) du Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU

Dès 1946, le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) établit La Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Elle joue un rôle important dans la promotion des droits des femmes : elle reflète la réalité vécue par les femmes dans le monde entier et contribue à l’établissement de normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.

  • Résolution sur l’« Intégration des droits fondamentaux des femmes et de l’approche sexospécifique : droits de l’enfant »

Le système des Nations Unies continue à accorder une attention particulière au problème de la violence à l’égard des femmes. Adoptée par l’Assemblée générale en 1993,  la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes contient une définition explicite et complète de cette violence, ainsi qu’un énoncé très clair des droits à garantir pour y mettre fin sous toutes ses formes. Elle représente « un engagement des États à assumer leurs responsabilités, et un engagement de la communauté internationale à mettre fin à la violence à l’égard des femmes ».

En septembre 2017, l’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies se sont engagées dans une nouvelle initiative mondiale pluriannuelle visant à éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles : l’initiative Spotlight. L’initiative est ainsi nommée, car elle attire l’attention sur ce problème, l’amenant sous les projecteurs et le plaçant au cœur des efforts menés pour atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en accord avec le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution sur les filles (A/RES/51/76), reconnaissant les MGF comme une forme de « discrimination à l’égard des filles et de violation des droits des filles ».  La résolution interdit la pratique des mutilations génitales féminines. Cette étape importante vers la fin des pratiques et violations dangereuses menaçant gravement la santé des femmes et des filles a été approuvée par les 194 États membres des Nations Unies. Ces derniers ont voté en faveur de cinq résolutions de l’Assemblée générale relatives à la promotion des droits des femmes, dont une concernant l’intensification des initiatives déployées au niveau mondial en vue d’éliminer les mutilations génitales féminines (MGF).

  • L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution sur les filles (A/RES/51/76), reconnaissant les MGF comme une forme de « discrimination à l’égard des filles et de violation des droits des filles ».( 1996)
  • La Commission sociale, humanitaire et culturelle de l’Assemblée générale des Nations-Uniesa approuvé une résolution qui appelle les États à mettre en œuvre des législations et des politiques nationales interdisant les pratiques traditionnelles et coutumières préjudiciables à la santé des femmes et des filles, y compris les MGF
  • Les Principales mesures pour la poursuite de l’application du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement appellent les gouvernements à promouvoir les droits humains des femmes et des filles et à veiller à ce qu’elles ne soient pas exposées à la coercition, à la discrimination et à la violence, y compris à des pratiques nocives. Les gouvernements sont également appelés à s’assurer que les prestataires de santé aient les connaissances et la formation requises pour prendre en charge les patientes qui ont subi des pratiques dangereuses.
  • Les Nouvelles mesures et initiatives pour la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing prennent acte des progrès réalisés au niveau national pour interdire les MGF tout en soulignant que certaines attitudes et normes discriminatoires continuent d’exposer les filles et les femmes aux risques de violence sexiste, y compris aux MGF. Le texte appelle les gouvernements à combattre et éliminer la violence contre les femmes. ( 2000)
  • Le Parlement européen a adopté une résolution sur les mutilations génitales féminines appelant à prendre des mesures pour protéger les survivantes de cette pratique et demandant aux États membres de reconnaitre le droit d’asile aux femmes et aux filles risquant de subir des mutilations génitales.( 2001)
  • L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution sur les filles (A/RES/62/140) déclarant qu’elle était « profondément préoccupée… par le fait que les mutilations génitales féminines sont une pratique néfaste irréparable et irréversible ».(2007)
  • La Commission de la condition de la femme a adopté la Résolution 54/7 visant à mettre fin aux MGF. (2010)
  • La cinquante-sixième session de la Commission de la condition de la femme a approuvé un projet de décision intitulé « Mettre fin aux mutilations génitales féminines » (E/CN.6/2012/L.1). Le Secrétaire général a publié un rapport intitulé « Mettre fin aux mutilations génitales féminines », qui fait le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la résolution 54/7 adoptée en 2010 par la Commission de la condition de la femme.
  • L’assemblée mondiale de la santé a adopté la Résolution WHA61.16 et le Rapport de situation 2011 (A64/26), qui font tous deux référence aux MGF.
  • Le 14 juin, le Parlement européen a adopté une Résolution sur l’élimination des mutilations génitales féminines. (2012)
  • Le rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur les filles accordait également une attention particulière aux MGF (A/64/315, 2009 et A/66/257, 2012).
  • L’Assemblée générale des Nations Unies a également adopté une résolution appelant à l’« Intensification de l’action mondiale visant à éliminer les mutilations génitales féminines ».
  • Le Conseil des droits de l’homme a adopté une résolution appelant à l’« Intensification de l’action mondiale et du partage des bonnes pratiques visant à éliminer les mutilations génitales féminines ».( 2014)
  • Les MGF sont incluses dans les objectifs de développement durable (ODD) sous la cible 5.3, « Éliminer toutes les pratiques néfastes, telles que les mariages d’enfants, précoces et forcés et les mutilations génitales féminines ». (2015)

La Journée internationale des femmes est célébrée chaque année le 8 mars. Elle est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du XXème siècle en Amérique du Nord et en Europe. Célébrée dans de nombreux pays à travers le monde, c’est une journée où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu’elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques.

Outre les Journées susmentionnées, l’ONU organise d’autres journées internationales consacrées à la sensibilisation aux différents aspects de la lutte pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Le 6 février est célébrée la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, le 11 février est la Journée internationale de la femme et de la fille dans la science, le 19 juin est la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle dans les conflits, le 23 juin la Journée des veuves, le 11 octobre est la Journée internationale de la fille , le 15 octobre, la Journée internationale des femmes rurales et la journée du 25 novembre proclamée Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.