Les 66 femmes enlevées à Arbinda par des djihadistes présumés ont été retrouvées et libérées. Selon le porte-parole du gouvernement, elles se portent bien.
C’est un véritable ouf de soulagement pour l’ensemble des Burkinabè. Les femmes enlevées, il y a une semaine à Arbinda, se portent bien. Selon le porte-parole du gouvernement, elles ont été retrouvées entre la frontière du Burkina et le Niger avant d’être transportées par hélicoptère jusqu’à Ouagadougou, vendredi 20 janvier.
Soutien psychologique
Roseline Sawadogo du groupement des femmes se réjouit de l’effort des forces de défense et de sécurité. Elle espère que ces femmes bénéficieront d’un soutien psychologique :
« C’est vraiment un ouf de soulagement pour moi d’apprendre que les femmes enlevées à Arbinda ont finalement été retrouvées. J’espère qu’elles ont été retrouvées saines et sauves et j’espère aussi qu’un accompagnement psychologique a été prévu par nos autorités pour ces femmes dont on ne sait pas dans quelles conditions elles étaient détenues. Je salue vraiment l’effort de nos FDS (Forces de défense et de sécurité). »
Soutien aux autorités …
L’annonce de la libération des femmes est aussi un heureux événement pour les habitants d’Arbinda qui retrouvent une certaine sérénité, explique Boureima Werem, ancien maire d’Arbinda :
« Nous sommes très contents, je n’ai pas les mots en toutes sincérité. Il y a une semaine de cela, j’étais très inquiet mais depuis deux jours que les femmes sont rentrées, c’est la joie totale. Ce que je peux dire, c’est toujours accompagner le gouvernement, les FDS et les VDP pour que ce combat soit gagné. Ce sont des défis qu’il faut toujours relever. Au niveau d’Arbinda, la sérénité est revenue depuis que la population a reçu l’information que les femmes ont été retrouvées. Je pense qu’en plus de la joie, la population reconnaitra toujours les efforts fournis par le gouvernement actuel. »
… et à l’armée
Mais pour Lassané Sawadogo coordonnateur du Front de défense pour la patrie, il faut s’assurer que ces femmes enlevées n’ont pas été violées par leurs ravisseurs :
« Ce que je voudrais demander à l’autorité, c’est vrai que ces femmes ont été libérées comme tout le monde l’a appris mais je voudrais qu’elles passent d’abord par des examens pour voir elles n’ont pas eu des violations dans leur corps pour qu’après elles ne sentent pas des maladies. »
Lassané Sawadogo qui estime lui aussi que la libération de ces femmes est le signe que l’armée est déterminée à reconquérir le territoire.
Le mouvement Burkinabè des droits de l’homme et des peuples a, quant à lui appelé les autorités à accorder une attention accrue afin que les convois de ravitaillement des habitants d’Arbinda soient bien sécurisés. Et que les populations puissent par ailleurs vaquer en toute sécurité à leurs occupations quotidiennes.
Source:allafrica