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Ce 5 août, le Burkina Faso, anciennement Haute-Volta, célèbre le 64e anniversaire de son accession à l’indépendance, une occasion de célébrer aussi la femme agricultrice, pilier essentiel du développement économique au pays des hommes intègres.

Brigitte Naon, productrice au Burkina Faso, femme engagée sur toute la chaine de valeur agricole témoigne à la référence africaine que les femmes rurales du Faso ne connaissent pas de saison morte.

Que ce soit en saison agricole ou en saison sèche, elles s’activent pour des revenus conséquents.

Après la saison pluvieuse, les femmes s’engagent dans diverses activités génératrices de revenus. Celles-ci leur permettent non seulement de subvenir à leurs besoins, mais aussi d’assurer le bien-être de leurs familles.

« Seulement qu’au Burkina Faso, la femme ne peut pas se taper la poitrine pour dire que cette portion de terre m’appartient. C’est son mari qui décide de lui octroyer une portion de terre pour lui permettre de faire sa propre production. Mais au cours de la saison agricole, elle travaille d’abord dans le champ de son mari avant de pouvoir aller travailler dans sa propre exploitation », partage Brigitte Naon à agridigitale.tg.

Elle relate que pendant la saison sèche, les femmes font leurs petites activités génératrices de revenus pour diversifier leurs revenus. Elles recherchent des terres proches des bas-fonds ou des barrages pour la production maraîchère.

« La plupart du temps, après la saison pluvieuse, les femmes ne peuvent pas se permettre de rester inactives. Elles transforment les produits récoltés pendant la saison pluvieuse en produits commercialisables. L’arachide est transformée en pâte d’arachide, une denrée très prisée sur le marché. D’autres vont chercher le néré qui sera converti en soumbala, un condiment traditionnel riche en protéines. Quant au karité, il est transformé en beurre de karité », rapporte Mme Brigitte avec beaucoup de fierté.

D’après elle, les femmes agricultrices utilisent surtout leur savoir-faire traditionnel pour créer des opportunités économiques et ainsi soutenir leur communauté.

La capacité de ces femmes rurales à diversifier leurs activités et à s’adapter aux conditions climatiques témoigne de leur résilience. Elles sont tout simplement une fierté nationale pour la construction d’un Burkina Faso moderne et dont la souveraineté alimentaire est acquise.

Source:https://www.agridigitale.net