WILDAF-AO

Que 30% des fonds de développement du secteur extractif pour renforcer l’entrepreneuriat des femmes et l’éducation des filles, un plaidoyer d’Oxfam et ses partenaires. Une campagne dénommée – la campagne des 30%– a été initiée pour influer la prise en compte des besoins spécifique des femmes dans les politiques publiques et de responsabilité sociétale des industries extractives.  Un forum régional des multi-acteurs a, lieu à Abidjan en Côte d’Ivoire, du 17 au 20 octobre 2022. Objectif : harmoniser les réflexions et les stratégies pour le lobbying auprès des Etats et des institutions africaines.

Le Ghana est le premier pays producteur de l’Or en Afrique et le 8e dans le monde. 80% des retombées de cette ressource naturelles va dans les caisses de l’Etat, 20% entre les collectivités territoriales pour des projets de développements mais aucun qui impact l’épanouissement de la femme.

Le Niger est connu pour la production de l’uranium. Des femmes de ses localités qui abritent les industries extractives ont un quotidien pénible.  Au Burkina Faso, les femmes regardent de loin les retombés des industries extractives. Le constat de l’exclusion des femmes dans le domaine du secteur industries extractives est le même en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Nigéria, au Togo, etc. Oxfam et ses partenaires espèrent y mettre fin avec la campagne des 30% pour elles. A Abidjan, du 17 au 20 octobre, des acteurs venus de différents pays échangent autour des problématiques et des perspectives qui puissent aboutir à un résultat probant.

Bassératou KINDO

Source:www.moussonews.com