WILDAF-AO

Termes de références pour l’évaluation finale du projet JEFRAO

  1. Contexte et justification

En Afrique de l’Ouest, le Programme Régional d’Investissement Agricole pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PRIASAN) a intégré, dès 2016, la promotion de l’égalité entre les sexes parmi ses principes directeurs. Cette orientation traduit une volonté politique affirmée de garantir une participation équitable des femmes et des hommes au développement agricole et à la sécurité alimentaire.

Cependant, malgré ces engagements, les femmes rurales, en particulier les agricultrices, continuent de faire face à de profondes inégalités structurelles. Elles rencontrent des obstacles persistants dans l’accès et le contrôle des ressources productives, notamment la terre, le crédit, les intrants agricoles, les technologies, la formation et la traction animale. Leurs perspectives économiques sont également limitées par un accès restreint aux marchés et aux services d’appui-conseil.

Face à ces contraintes, les femmes ont mis en place des solutions alternatives, telles que les Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC). Bien que pertinentes, ces dispositifs informels ne répondent que partiellement à leurs besoins en matière de financement et d’autonomisation économique.

Les inégalités persistantes trouvent leur origine dans des normes sociales et culturelles discriminatoires, des politiques publiques insuffisamment sensibles au genre, ainsi que dans des dispositifs institutionnels souvent inefficaces ou peu appliqués. Ces facteurs limitent la pleine participation des femmes aux chaînes de valeur agricoles et contribuent à l’aggravation de la pauvreté au sein des communautés rurales féminines.

Dans ce contexte, la promotion de l’égalité de genre dans le secteur agricole apparaît comme un levier essentiel pour atteindre une justice économique et un développement durable, équitable et inclusif. Cela requiert une compréhension approfondie des obstacles rencontrés par les femmes, ainsi que la mise en œuvre de mesures concrètes favorisant leur accès équitable aux ressources, aux opportunités économiques et à la gouvernance.

C’est dans cette dynamique que le WiLDAF-AO a initié, en 2023, le projet « Justice économique pour les femmes rurales en Afrique de l’Ouest », mis en œuvre au Bénin et au Ghana. Après plus de deux ans de mise en œuvre, le projet est arrivé à son terme.

Conformément à la politique d’évaluation du WiLDAF – Afrique de l’Ouest, qui vise à renforcer l’apprentissage organisationnel et à garantir la redevabilité, une évaluation finale du projet est prévue. Intégrée au dispositif de suivi-évaluation, cette évaluation permettra d’apprécier les changements induits par le projet au cours de sa mise en œuvre, d’en tirer des leçons clés et de formuler des recommandations utiles pour orienter les futures interventions du réseau et de ses partenaires.

  1. Description du projet à évaluer

Le projet JEFRAO (Justice Économique pour les Femmes Rurales en Afrique de l’Ouest) est mis en œuvre par WiLDAF-AO en partenariat avec CARE et les Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) du Ghana et du Bénin, avec le soutien financier de l’African Women’s Development Fund (AWDF).

  • Publics cibles

Les bénéficiaires du projet incluent :

  • Les femmes rurales et agricultrices, y compris les membres des Groupes d’Epargne et de Crédits (AVEC) ;
  • Les femmes évoluant dans le secteur informel 
  • Les communautés locales ;
  • Les autorités traditionnelles et religieuses ;
  • Les décideurs étatiques ;
  • Et les institutions financières nationales et régionales.

 

  • Objectif général

Le projet a pour objectif de « Contribuer à une plus grande justice économique pour les femmes agricultrices et membres des groupements AVEC, dans deux pays d’Afrique de l’Ouest, le Bénin et le Ghana et au niveau sous-régional ».  

  • Objectifs spécifiques
  1. Renforcer les capacités d’actions des femmes agricultrices et membres des groupes AVEC afin qu’elles puissent mener efficacement des actions de plaidoyer pour un accès équitable aux ressources de productions, au même titre que les hommes. Cela inclut l’accès à la terre, aux crédits, aux techniques et équipements de production ainsi qu’aux intrants agricoles ;
  2. Contribuer à réduire les inégalités économiques entre les sexes en incitant les autorités étatiques et les institutions financières, aux niveaux national et régional, à intégrer et prioriser les besoins stratégiques des femmes rurales dans les politiques, les lois et les pratiques de gestion. L’objectif est de garantir à ces femmes un accès équitable et un contrôle effectif des ressources de production ;
  3. Contribuer aux changements des normes sociales qui entravent l’accès et le contrôle des femmes sur les ressources de production.
  • Résultats attendus

Résultat 1 : les voix des femmes agricultrices et celles des groupes AVEC sont amplifiées dans la revendication de leurs droits d’accès aux ressources de production.

Résultat 2 : Les politiques et lois adoptées par les décideurs sont favorables à un accès et un contrôle plus égalitaire des femmes agricultrices et celles des groupes AVEC.

Résultat 3 : Les normes sociales sont plus égalitaires et plus favorables à l’accès et au contrôle des ressources de production par les femmes agricultrices et celles des groupes AVEC.

  • Principales activités mises en œuvre
  • Renforcement de capacités de 80 femmes agricultrices et membres des groupes AVEC
  • Organisation des activités de restitution de la formation aux paires et des sensibilisations
  • Activités de plaidoyer auprès des autorités étatiques et institutions financières au niveau national et régional (Organisation de six (6) dialogues communautaires, Organisation des dialogues politiques nationaux et séances de travail avec les Ministères compétents et autres décideurs pertinents)
  • Activités de plaidoyer au niveau sous – régional : Visites aux institutions comme la CEDEAO et l’UEMOA ; l’organisation d’un dialogue politique régional, participations aux réunions stratégiques de la CEDEAO
  • Activités de communication sur les médias et réseaux sociaux
  1. Objectifs de l’évaluation

La présente évaluation finale a pour objectif principal d’analyser les résultats du projet « Justice économique pour les femmes rurales en Afrique de l’Ouest », en examinant sa pertinence, son efficacité, son efficience, son impact et sa durabilité. Elle vise également à évaluer les changements observés chez les bénéficiaires ainsi que dans l’environnement institutionnel, et identifier les bonnes pratiques et les axes d’amélioration, afin d’orienter les futures interventions de WiLDAF-AO et de ses partenaires.

L’évaluation vise spécifiquement à :

  • Évaluer le niveau d’atteinte des objectifs du projet au regard des indicateurs définis dans le cadre de résultats ;
  • Analyser l’efficacité de la mise en œuvre du projet, notamment en ce qui concerne l’atteinte des résultats attendus.
  • Documenter les changements observés (qu’ils soient prévus ou imprévus, positifs ou négatifs), résultant des interventions du projet.
  • Examiner les effets directs et indirects du projet sur les différents groupes de bénéficiaires notamment les femmes rurales, les groupes AVEC, les communautés locales et les institutions ;
  • Évaluer les stratégies d’appropriation mises en place par les bénéficiaires, en particulier les femmes agricultrices et les groupes AVEC, en vue de pérenniser et valoriser les acquis du projet au-delà de sa période de mise en œuvre ;
  • Apprécier la durabilité des changements induits par le projet, tant au niveau communautaire et qu’institutionnel.
  • Fournir une analyse approfondie des facteurs ayant influencé la performance du projet, en identifiant à la fois les éléments de succès et les principales contraintes ;
  • Évaluer la pertinence de l’approche adoptée pour la mise en œuvre des activités du projet, en lien avec les résultats obtenus ou non atteints ;
  • Formuler des recommandations concrètes et opérationnelles visant à améliorer la conception, la mise en œuvre et le suivi des projets futurs, dans une perspective de justice économique et de transformation durable.
  1. Questions générales d’évaluation

A partir des constats et des informations disponibles, le consultant devra évaluer la performance globale du projet en s’appuyant sur les six critères définis dans le dispositif de suivi évaluation du WiLDAF-AO : pertinence, cohérence, efficacité, efficience, impact et durabilité. Pour chacun de ces critères, des pistes d’évaluation sont proposées ci-dessous. Il reviendra au consultant de les préciser, d’y apporter des ajustements nécessaires et de les compléter en fonction du contexte et des données collectées.

a)Pertinence et cohérence de l’action

La pertinence évalue dans quelle mesure le projet répond aux objectifs fixés et aux enjeux identifiés au démarrage. A ce titre, le consultant examinera la cohérence et l’adaptation du projet avec : 

  • Les besoins et attentes des bénéficiaires (notamment les femmes rurales, les agricultrices, les membres des groupes AVEC, les femmes du secteur informel, les communautés locales etc.)
  • Les stratégies et interventions des partenaires de mise en œuvre
  • La pertinence actuelle des objectifs poursuivis : sont-ils toujours en phase avec le contexte ?
  • Le caractère réaliste et atteignable des objectifs initiaux au regard des moyens disponibles ;
  • Le projet a-t-il intégré une approche de promotion de l’égalité femmes-hommes, notamment à travers une représentation équilibrée (parité) dans le choix des intervenants, intervenantes, experts et expertes, formateurs et formatrices et des médias ?
  • Les résultats et produits attendus sont-ils en cohérence avec les effets immédiats et l’impact global visés par le projet, tels que définis dans la matrice du cadre logique ?

b) Efficacité

L’efficacité mesure le niveau d’atteinte des objectifs du projet ainsi que les effets non prévus, qu’ils soient positifs ou négatifs. Elle implique notamment :

  • Une comparaison entre les résultats attendus et les résultats effectivement obtenus du projet : dans quelle mesure le projet a-t-il atteint ses résultats ou est-t-il en voie de les atteindre ?
  • Le projet a-t-il contribué au renforcement des capacités des femmes comme initialement prévu ?
  • Les activités de plaidoyer ont t – elles influencés les normes traditionnelles et les pratiques institutionnelles au niveau national, en particulier celles qui limitent l’accès des femmes aux ressources de production et au financement ?
  • Une analyse des écarts constatés doit être menée afin d’identifier les principaux facteurs ayant influencé la réalisation, partielle ou non des résultats attendus Elle portera notamment sur les points suivants : quels ont été des facteurs déterminants du succès ou des difficultés rencontrées dans l’atteinte des résultats ? Existe-t-il des différences d’impact entre les groupes des bénéficiaires (ex : selon le genre, la zone géographique ou le statut socio-économique)? Le projet a-t-il été mis en œuvre conformément aux prévisions ? Si non, quels obstacles ont été rencontrés, pour quelles raisons et comment les parties prenantes y ont-elles répondu ?
  • Une analyse des ajustements apportés au projet, notamment les révisions ou abandons de certaines activités ou indicateurs, en expliquant les raisons et les impacts de ces modifications ;
  • Une analyse de l’intégration de la dimension genre : Dans quelle mesure les principes d’égalité des sexes et d’équité ont-ils été pris en compte dans la conception et la mise en œuvre du ?
  • Evaluation du niveau de collaboration entre les parties prenantes : toutes les parties impliquées ont-elles contribué comme prévu au bon déroulement du projet ?

c)Efficience

L’efficience examine la relation entre les ressources mobilisées (humaines, financières, matérielles) et les résultats obtenus. L’évaluation conduite par le consultant devra permettre de :

  • Évaluer si les ressources ont été mobilisées de manière opportune, efficiente et au meilleur coût : Les moyens matériels, humains et financiers ont-ils été déployés en temps voulu, en adéquation avec le chronogramme du projet et des contraintes externes ?
  • Identifier d’éventuelles alternatives moins couteuses qui auraient pu être mise en œuvre sans compromettre la qualité des résultats attendus.
  • Analyser les éventuels retards ou dépassements constatés : quelles contraintes (procédures de gestion, réglementations, aspects administratifs, conditions sécuritaires ou sanitaires etc.) ont eu une influence sur le démarrage et la mise en œuvre du projet ?
  • Évaluer dans quelle mesure ces contraintes ont été prises en compte de façon satisfaisante, afin d’en limiter les effets négatifs sur le déroulement et les résultats du projet ?
  • La stratégie de communication du projet a-t-elle permis d’atteindre ses objectifs ? A-t-elle assuré une visibilité suffisante des objectifs, des activités et des résultats du projet auprès des publics cibles tant en interne qu’en externe.
  • Dans quelle mesure les ressources humaines, financières et administratives mobilisées dans le cadre du projet ont-elles été efficacement transformées en résultats concrets ?

d) Impact

L’impact doit permettre d’analyser les effets directs du projet sur les bénéficiaires, les communautés ciblées ainsi que les pays d’intervention.

  • Combien de femmes, d’hommes, de filles, de garçons et de personnes au total ont déjà bénéficié des actions du projet (impact immédiat) ?
  • Quels changements concrets ont déjà été observés à ce stade du projet (impact immédiat) ?
  • Quels effets, positifs ou négatifs, le projet a-t-il eus en matière de genre et d’égalité des chances ? Dans quelles mesures ces impacts peuvent-ils être directement attribués aux interventions menées dans le cadre du projet ?
  • Le cas échéant, existe -t-il d’autres éléments significatifs à prendre en compte concernant l’impact du projet ?

e) Viabilité/ Durabilité

Le consultant évaluera dans quelle mesure les objectifs atteints, les résultats obtenus et les impacts générés sont de nature à se maintenir et à se renforcer dans le temps. Il s’agira également d’identifier les conditions nécessaires à cette pérennisation. L’analyse distinguera la viabilité technique et la viabilité financière et portera sur les éléments ci-après :

  • Le projet a-t-il produit les effets attendus auprès des bénéficiaires directs, des groupes AVEC, des femmes agricultrices, ainsi que des partenaires et leurs collaborateurs ?
  • Le projet a-t-il contribuer à développer un savoir-faire spécifique et des bonnes pratiques au sein des groupes AVEC, des femmes agricultrices, des partenaires et bénéficiaires ?
  • Dans quelle mesure les bénéfices du projet pourront-ils perdurer après le départ du bailleur de fonds ?
  • Si le projet se poursuit, sera-t-il intégré aux structures locales et/ou financé par d’autres sources ?
  • Quels sont les principaux facteurs ayant favorisé ou freiné la durabilité du projet ?
  • Le cas échéant, quelles actions ou améliorations sont nécessaires pour garantir la durabilité des bénéfices du projet ?

f)Autres critères

Valeur ajoutée : Quelle contribution spécifique le projet a-t-il apportée aux niveaux nationaux et sous régional, particulièrement dans les districts ou départements ciblés, selon la perception des parties prenantes impliquées dans sa mise en œuvre ?

Positionnement stratégique : Dans quelle mesure les résultats obtenus ont-ils renforcé le positionnement stratégique du WiLDAF aux niveaux nationaux et sous régional ?

g) Recommandations

A partir des enseignements tirés de sa mission, de son analyse approfondie et après comparaisons avec d’autres approches d’intervention, l’évaluateur formulera des recommandations stratégiques, méthodologiques et opérationnelles. Ces recommandations serviront de base de réflexion en vue de l’élaboration de la phase 2 du projet « JEFRAO 2 » ou d’un projet similaire poursuivant des objectifs équivalents.

  1. Méthodologie

Le Consultant proposera une méthodologie de collecte et ses différentes étapes, qui seront validées conjointement avec le WiLDAF-AO.

  1. Modalités de l’évaluation
  • Lieu et consistance de la mission

Les consultations pourront se dérouler en présentiel et en visioconférence, selon les possibilités. La mission couvrira l’ensemble des pays concernés par le projet. Le/la consultant(e) travaillera en étroite collaboration avec l’équipe de coordination du projet de WiLDAF-AO. Cette dernière et les autres parties prenantes veilleront à fournir au consultant toute la documentation, la logistique et les informations nécessaires au bon déroulement de sa mission.

Le/la consultant(e) adoptera une démarche participative, impliquant l’ensemble des acteurs et parties prenantes engagés dans la mise en œuvre du projet. La démarche comprendra une réunion du recadrage et de préparation avant la mission, la réalisation de la mission proprement dite, la préparation et la  présentation du rapport provisoire, la présentation du rapport final lors d’une réunion de validation, puis la finalisation et la remise du rapport final.

  • . Livrables

L’évaluation devra produire les livrables suivants :

  1. Une note méthodologique détaillée, incluant le calendrier, les outils utilisés, et la liste des personnes à interviewer) ;
  2. Un rapport provisoire d’évaluation soumis pour relecture et commentaires ;
  3. UnepPrésentation PowerPoint des résultats préliminaires
  4. Un rapport final validé en français et en anglais comprenant :
    • Un résumé exécutif
    • Une analyse approfondie basée sur des   critères d’évaluation
    • Des recommandations concrètes
    • Les annexes (outils, données, liste des personnes enquêtées, etc.)
  • Compétences requises pour l’évaluation

L’évaluation sera confiée à un professionnel ou à une équipe d’experts avec des rôles clairement définis ayant les qualifications et les compétences suivantes :

  • Être titulaire d’un diplôme universitaire de niveau BAC+5 minimum en démographie, statistique, économie, sociologie ou dans toute autre discipline des sciences sociales jugée équivalente ;
  • Justifier d’une expérience avérée d’au moins 5 ans dans la conduite d’évaluations de projets ou programme de développement et de plaidoyer, notamment dans le domaine du genre, de l’autonomisation des femmes et/ou du développement rural.
  • Une bonne connaissance des enjeux liés à l’égalité de genre, à la justice économique et au contexte socio-économique de l’Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin et au Ghana.
  • Une capacité avérée à concevoir et à mettre en œuvre une démarche participative impliquant les différentes parties prenantes du programme ;
  • Avoir une bonne connaissance de la problématique liée aux inégalités entre les femmes et les hommes ;
  • Une maîtrise avérée des approches participatives et sensibles au genre en matière d’évaluation ;
  • Avoir une solide expérience dans la collecte et l’analyse de données qualitatives et quantitatives ;
  • D’excellentes compétences en rédaction, en synthèse et en analyse critique.
  • Avoir une excellente compétence en rédaction et en communication en français et en anglais ;
  • Capacité à travailler sous pression, dans le respect des délais serrés, avec rigueur et professionnalisme ;
  • Une expérience antérieure avec des ONG ou des réseaux œuvrant pour la promotion des droits des femmes sera un atout.

Les points retenus pour l’évaluation ne sont pas exhaustifs, le/la Consultante peut y ajouter toute information ou analyse qu’il/elle les jugera pertinente.

  1. Ressources

Le WiLDAF –AO prendra en charge les frais liés à la mission, notamment : les transport nationaux et internationaux, les visas, les assurances, l’hébergement et la restauration dans les zones concernées par l’évaluation, les prestations d’études jusqu’à l’approbation finale des livrables, ainsi que les frais de secrétariat et autres dépenses jugées pertinentes pour la bonne exécution de la mission.

  1. Procédure de candidature

Les Consultant(e)s intéressé(e)s sont invités à soumettre un dossier de candidature comprenant les éléments suivants :

  • Une offre technique comprenant : (i) une note de compréhension des termes de référence (1 page) et une présentation détaillée de la méthodologie proposée (3 pages) ; (ii) les références et expériences pertinentes du/de la consultant(e) (4 pages maximum) incluant au moins 3 références récentes,
  • La composition éventuelle de l’équipe, la répartition des responsabilités entre ses membres, ainsi que les CV actualisés de chacun ;
  • Un calendrier prévisionnel d’intervention, accompagné d’une estimation des charges ;
  • Une offre financière en franc CFA incluant : – Le budget global (Hors Taxe et Toutes Taxes Comprises) et le détail des coûts (honoraires, indemnités journalières, frais annexes etc.)
  • Les dossiers de candidatures doivent être soumises par e-mail à l’adresse suivante : wildaf_ao@yahoo.com. wildaf@wildaf-ao.org

Avec pour objet ‘’évaluation finale du projet JEFRAO ‘’ au plus tard le 15 juin 2025 à 23H59 temps universel. Les entretiens avec les candidats présélectionnés auront lieu par téléphone/zoom.

Service Communication 

WiLDAF-AO