Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République et Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, a brillé lors d’un panel de haut niveau consacré aux femmes et à l’économie, en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI.
Aux côtés de personnalités influentes telles que le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, la ministre togolaise a souligné les avancées significatives réalisées par son pays en matière d’autonomisation économique des femmes. Sous la vision du Président Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo s’est positionné comme un leader en Afrique en matière d’égalité des genres.
Le Togo, un modèle en matière d’autonomisation des femmes
Au côté de ses pairs pour débattre de l’égalité économique à travers un accès élargi aux services financiers, aux capitaux et à l’Internet haut débit pour les femmes. Dr Sandra Ablamba Johnson a souligné l’importance de l’inclusion financière des femmes comme pilier central du développement économique.
Elle a salué la vision du Président Faure Essozimna Gnassingbé, qui considère l’autonomisation des femmes comme une priorité nationale, illustrée par des initiatives telles que le soutien aux Nana-Benz, symboles de réussite féminine dans le commerce. Avec près de 52 % de la population togolaise féminine, le pays s’engage à mettre en œuvre des réformes stratégiques pour réaliser l’égalité des chances et stimuler le progrès économique. Ces efforts reflètent une prise de conscience croissante de la nécessité d’intégrer pleinement les femmes dans l’économie pour favoriser une croissance inclusive et durable.
L’essor économique des femmes au Togo : une priorité nationale
Par ailleurs, Dr Sandra Ablamba Johnson a présenté les progrès remarquables réalisés par le Togo en matière d’autonomisation économique des femmes. Les réformes juridiques et le lancement de programmes stratégiques, notamment le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) et l’attribution de 25 % des marchés publics aux entreprises dirigées par des jeunes et des femmes, ont été des mesures clés.
Ces efforts ont assuré les droits légaux des femmes et leur ont donné un accès équitable aux opportunités économiques. Avec un investissement de 112,60 milliards FCFA, environ 2 millions de bénéficiaires, dont 80 % de femmes, ont été soutenus, marquant ainsi une avancée notable pour l’économie togolaise et la société dans son ensemble. Selon elle, le programme Women Business and Law de la Banque mondiale représente une opportunité unique de renforcer davantage ces efforts et d’accélérer l’atteinte de l’égalité des genres au Togo.
La ministre a également mis en avant le rôle des célèbres « Nana Benz », ces femmes d’affaires dynamiques qui ont su s’imposer dans l’économie togolaise. Leur réussite est une source d’inspiration pour de nombreuses femmes africaines.
Une reconnaissance internationale
Les avancées du Togo en matière d’égalité des genres ont été saluées par la communauté internationale. Le rapport « Femmes, Entreprise et Droit 2024 » de la Banque mondiale a classé le Togo en première position en Afrique, soulignant ainsi les progrès exceptionnels réalisés par le pays.
Si les progrès sont notables, le Dr Sandra Ablamba Johnson a aussi rappelé qu’il restait encore beaucoup à faire pour atteindre l’égalité des genres de manière complète. Elle a souligné l’importance de poursuivre les efforts en matière de sensibilisation, de formation et de financement pour permettre à toutes les femmes de réaliser leur potentiel.
En somme, Le Togo, sous la houlette du Président Faure Essozimna Gnassingbé, a démontré qu’il était possible de faire de l’autonomisation des femmes une priorité nationale. Les résultats obtenus sont encourageants, mais le chemin reste encore long. Comment maintenir cette dynamique et inspirer d’autres pays ? Comment relever les défis persistants liés aux inégalités de genre ? Autant de questions qui appellent à une réflexion approfondie et à une action collective. L’avenir du Togo, comme celui de l’Afrique, dépendra en grande partie de la capacité à offrir à toutes les femmes les mêmes opportunités.
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