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TOUS UNiS ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ! » est le thème retenu pour l’Edition 2023 des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Longtemps placées sous silence collectif, les violences faites aux femmes/filles, l’une des pires manifestations de discrimination à l’égard des femmes, sont désormais regardées en face par la société tout entière, avec l’intransigeance qu’elles méritent.

Aussi, chaque année, le monde entier et plus principalement les organisations de défense des droits des femmes du monde se rallient du 25 novembre au 10 décembre pour dénoncer les violences l’égard des femmes et des filles, sensibiliser et mobiliser l’opinion publique autour de la question, demander des comptes aux Etats, mais également montrer les progrès accomplis en la matière. Cette période d’activisme communément appelée 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes ainsi que le thème retenu pour l’année sont un rappel brutal que les violences continuent de sévir à des niveaux stupéfiants et qu’il est urgent d’investir pour agir.

En effet, les rapports sur la thématique indiquent qu’une femme sur trois subit des violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans sa vie. Les urgences mondiales, les crises et les conflits ont aussi intensifié cette violence, exacerbé les facteurs de risque et généré de nouvelles menaces qui amplifient la vulnérabilité des femmes et des filles dans tous les secteurs de la vie.

Les violences faites aux femmes touchent l’ensemble des secteurs d’activité parmi lesquels, la sphère politique. La violence à l’égard des femmes dans la vie politique qu’elle soit physique, psychologique, intimidation, harcèlements sexuels, empêche les femmes d’exercer et de réaliser leurs droits politiques. Malgré le principe de participation paritaire aux instances de prise décisions consacrées au niveau régional africain, les femmes africaines demeurent confrontées à des obstacles qui incluent des normes patriarcales non favorables à l’exercice du pouvoir, le manque de volonté politique réelle et des mesures qui ne favorisent pas nécessairement une véritable participation des femmes.

Parce que les violences faites aux femmes en politique est un frein à la jouissance de leurs droits, le WiLDAF-Afrique de l’Ouest et le mouvement 50% dont l’objectif est de contribuer à porter la participation politique des femmes et des jeunes filles en Afrique de l’Ouest à 50% d’ici 2030, saisissent l’occasion de cette période des 16 jours d’activisme pour mener une action sur le thème des violences à l’égard des femmes dans la sphère politique. 

Parce que la violence contre les femmes en politique dissuade de nombreuses femmes de poursuivre leur carrière politique, leurs campagnes électorales et leurs activités connexes, le mouvement 50% se rallie au monde entier pour sensibiliser, mettre en évidence, mobiliser et créer une opinion publique favorable à la participation paritaire des femmes et des hommes en politique.  

Aussi, nous, mouvement 50%, lançons un appel aux partenaires dans le monde entier à se joindre à nous pour œuvrer ensemble à l’élimination de la violence à l’égard des femmes en politique aujourd’hui et chaque jour.

Le combat contre les violences faites aux femmes en général et en particulier dans la sphère politique est un processus de changement de société, long et difficile mais pas une bataille impossible et ne saurait être retardé. Nous devons donc nous engager avec une détermination sans pareille à faire évoluer notre cause vers des société sans violence.

Pour plus d’informations, veuillez contacter le WiLDAF-AO

Cel 90 47 90 00/ Tel 22 61 73 89

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