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Ce jeudi 2 Mars 2023 débute un atelier de deux (02) jours organisé par le WiLDAF-Guinée pour l’adoption d’un plan d’action de mobilisation et plaidoyer dans le cadre du projet « Solidarité avec les femmes de Guinée, les Féministes africaines demandent justice pour les survivantes de violences sexuelles en Guinée ‘’UAF-Guinée’’ » qui a reçu l’appui financier de Urgente Action Fund.

Le 28 septembre 2022, soit treize (13) ans après le massacre qui a eu lieu au stade à Conakry, s’est ouvert en Guinée le procès des faits et actes qui ont été commis le 28 septembre 2009, mais aussi les jours qui ont suivi. Au cours de la répression effectuée par les forces armées, 109 femmes ont subi des viols, tortures, séquestrations et autres violences[1].Des années durant, les victimes et survivantes de violences sexuelles ont été confrontées au silence face à leurs demandes.

Treize (13) ans après ce massacre, s’est ouvert à Conakry (Guinée), le procès qui a vocation à situer les responsabilités, et qui devra permettre de rendre justice aux victimes mais aussi aux survivantes de violences sexuelles.

Le WiLDAF -AO, conscient de l’épineuse question de l’impunité des auteurs de violences et des difficultés à obtenir réparation, a initié le projet susmentionné en collaboration avec le WiLDAF- Guinée pour mobiliser les organisations de droits des femmes, de jeunes filles et garçons, de droits humains et de médias autour de l’AVIPA, association des victimes de violence dans les évènements du 28 Septembre 2009, pour s’assurer que justice soit faites.

L’atelier deux jours aura pour but de permettra aux organisations de la société civile de s’organiser en mouvement au sein duquel elles apporteront leur soutien aux survivantes de violence sexuelles et mobiliseront les populations à cet effet.

Plus spécifiquement, les participants s’attèleront à mettre en place un mouvement « justice pour les survivantes de violences sexuelles » du 28 septembre 2009, à définir les objectifs des actions à mener ensemble en soutien aux survivantes de VFF, à adopter un plan d’action, de mobilisation et de plaidoyer ainsi que des mesures de sauvegarde pour protéger les acteurs impliqués dans l’action contre les risques sécuritaires éventuels.  

[1] Rapport de la commission d’enquête internationale chargée d’établir les faits et les circonstances des événements du 28 septembre en Guinée.

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