WILDAF-AO

TERMES DE REFERENCES

  1. Contexte et justification

Le mariage des enfants demeure une pratique profondément enracinée dans de nombreuses sociétés, et constitue une violation grave des droits humains, alimentée par des croyances et des normes sociales néfastes notamment dans les communautés ouest africaines où elle connaît une recrudescence inquiétante. Avec un taux de prévalence mondial[1] de 19%, et atteignant 33% en Afrique de l’ouest et du centre, le mariage d’enfants reste alarmant. Ce phénomène est récurrent au Togo et au Mali.

En effet, une étude[2] a révélé qu’au Togo 31% des jeunes filles, dont la majorité dans la région des savanes, sont mariées avant l’âge de 18 ans, tandis qu’au Mali, ce chiffre atteint 54 %. Dans ces deux pays, la persistance de cette pratique est nourrie par de multiples facteurs : pauvreté, inégalités de genre, normes socioculturelles et religieuses, faible accès à l’éducation et insuffisance des mécanismes de protection. Malgré les efforts des gouvernements et des organisations de la société civile, les mariages précoces continuent, souvent justifiés par des arguments économiques ou culturels.

Ce phénomène compromet gravement l’autonomisation des filles et constitue un frein majeur au développement et à la prospérité des pays. Il entrave directement la réalisation de plusieurs objectifs de développement durable (ODD), en particulier l’ODD 5 « Égalité entre les sexes », car il perpétue les discriminations et les violences basées sur le genre.

C’est dans ce contexte, et afin de contribuer à l’éradication du mariage des enfants tout en promouvant les droits à la santé sexuelle et reproductive des filles, que WiLDAF-AO a lancé le projet « Agir pour l’Abandon des Mariages d’Enfants » (AAME). Mis en œuvre au Togo et au Mali, ce projet est porté par un consortium composé du bureau régional et des réseaux nationaux WiLDAF de ces deux pays ainsi que d’organisations de la société civile actives dans le domaine de la DSSR, telles que l’ONG FAMME au Togo et l’AMSOPT au Mali.

Le projet se veut une contribution pour renforcer les mécanismes de prévention, de protection et de plaidoyer contre le mariage des enfants, en mobilisant les acteurs communautaires, institutionnels et juridiques.

Après plus de 31 mois de mise en œuvre, le projet arrivera à son terme en octobre 2025. Conformément au plan d’action et à la politique d’évaluation du WiLDAF-AO, qui vise à renforcer l’apprentissage organisationnel et à garantir la redevabilité, une évaluation finale externe est prévue. Cette évaluation permettra d’apprécier les changements induits par le projet, d’identifier les enseignements clés et de formuler des recommandations pertinentes. Les résultats de cette évaluation seront partagés et validés au cours de l’atelier bilan et de clôture du projet.

Les présents TDR précisent les objectifs de l’évaluation, les questions à examiner ainsi que les livrables attendus, afin d’orienter les futures interventions du réseau et de ses partenaires.

  1. Description du projet à évaluer
  • Publics cibles
  • OSC Locales
  • Adolescentes et Jeunes
  • Adultes et parents
  • Leaders communautaires et religieux
  • Autorités nationales et régionales

 

  • Objectif général

Contribuer à l’éradication du mariage d’enfants au Mali et au Togo.

  • Objectifs spécifiques

OS1- Bâtir un mouvement fort et inclusif pour les droits sexuels et reproductives (DSSR) des filles et l’abandon du mariage des enfants

OS2- Soutenir les processus de plaidoyer aux niveaux local, national et régional en vue de l’adoption et de la mise en œuvre de réformes, le changement de normes sociales, et de la mise à échelle des processus qui marchent.

  • Résultats attendus

Résultat 1 : Un mouvement fort, inclusif et représentatif intégrant notamment les filles handicapées et migrantes, est porté par les réseaux et organisations de la société civile

Résultat 2 :  Une prise de conscience individuelle des DSSR en tant que droits humains

Résultat 3 : Des changements concrets sont observés dans l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre de politiques, lois et normes sociales et traditionnelles favorables aux DSSR.

  • Principales activités mises en œuvre

 

  • La réalisation d’une étude de base sur le mariage des enfants, les violences connexes et le statut des DSSR des filles dans les deux pays ;
  • Le diagnostic et renforcement organisationnel des organisations membres du consortium ;
  • Le renforcement de capacités en droits, genre, cyberactiviste, plaidoyer et budgétisation sensible au genre au profit de 60 OSC et 20 cyberactivistes soit 30 représentants d’OSC locales et 10 cyberactivistes par pays ;
  • La création, en 2023, d’un mouvement pour les DSSR des filles et l’abandon du mariage des enfants dans les deux pays ;
  • La Mobilisation et sensibilisation communautaire dans les zones d’intervention via les causeries et les émissions radiophoniques ;
  • La mise en œuvre de campagnes digitales et médiatiques sur les réseaux sociaux ;
  • L’organisation de dialogues intergénérationnels dans certaines localités particulièrement touchées par le phénomène ;
  • La tenue de rencontres nationales de dialogue politique ;
  • Des visites de travail et de plaidoyer au niveau national auprès d’institutions pertinentes telles que l’Assemblée nationale, les ministères en charge du genre, des droits humains, des questions religieuses et autres, dans les deux pays ;
  • Des visites de travail à la Commission genre de la CEDEAO à Abuja pour plaider en faveur de l’application effective de la feuille de route 2019-2030 pour la prévention et la réponse au mariage des enfants ;
  • Deux rencontres nationales de partage d’expériences et de bonnes pratiques dans chaque pays pour présenter les résultats de l’intervention et faire le bilan
  • Une rencontre régionale de partage d’expériences organisée en septembre 2024 par la coordination sous-régionale, en format hybride (présentiel et virtuel), afin de favoriser l’échange de bonnes pratiques et la mutualisation des expériences entre les acteurs du projet.

 

  1. Objectifs de l’évaluation

La présente évaluation finale a pour objectif principal d’analyser les résultats du projet « Agir pour l’Abandon du Mariage d’Enfants au Mali et au Togo », en examinant sa pertinence, son efficacité, son efficience, son impact et sa durabilité. Elle vise également à évaluer les changements observés chez les bénéficiaires ainsi que dans l’environnement institutionnel, et identifier les bonnes pratiques et les axes d’amélioration, afin d’orienter les futures interventions de WiLDAF-AO et de ses partenaires.

L’évaluation vise spécifiquement à :

  • Mesurer le niveau d’atteinte des objectifs et résultats du projet à partir des indicateurs préalablement définis.
  • Analyser l’efficacité, la pertinence et la qualité de la mise en œuvre, en mettant en lumière les changements observés et leurs effets directs ou indirects sur les différents groupes de bénéficiaires.
  • Apprécier les stratégies d’appropriation mis en place et la durabilité des acquis, tant au niveau communautaire et qu’institutionnel.
  • Identifier les facteurs clés de succès et les contraintes ayant influencé la performance du projet.
  • Formuler des recommandations opérationnelles pour renforcer la conception, la mise en œuvre et le suivi des interventions futures.
  1. Questions générales d’évaluation

Sur la base des constats et des informations disponibles, le consultant devra évaluer la performance globale du projet en s’appuyant sur les six critères d’évaluation définis dans le dispositif de suivi évaluation du WiLDAF-AO, à savoir : pertinence, cohérence, efficacité, efficience, impact et durabilité. Pour chacun de ces critères, des pistes d’évaluation sont proposées ci-dessous. Il reviendra au consultant de les préciser, d’y apporter des ajustements nécessaires et de les compléter en fonction du contexte spécifique du projet et des données collectées au cours de l’évaluation.

  1. Pertinence et cohérence de l’action

La pertinence évalue dans quelle mesure le projet répond aux objectifs fixés et aux enjeux identifiés au démarrage. A ce titre, le consultant examinera la cohérence et l’adaptation du projet en répondant aux questions suivantes : 

  • Dans quelle mesure le projet répond-il aux besoins réels des filles, des jeunes et communautés exposées au mariage précoce ou à la violation de leurs DSSR ?
  • Les objectifs poursuivis sont-ils toujours en phase avec le contexte actuel ?
  • Le caractère réaliste et atteignable des objectifs initiaux au regard des moyens disponibles ;
  • Le projet est-il aligné avec les politiques nationales et les engagements internationaux ?
  • Les stratégies et interventions des partenaires de mise en œuvre sont-elles appropriées ?
  • Le projet a-t-il intégré une approche de promotion de l’égalité femmes-hommes, notamment à travers une représentation équilibrée (parité) dans le choix des intervenants, intervenantes, experts et expertes, formateurs et formatrices et des médias ?
  • Les résultats et produits attendus sont-ils en cohérence avec les effets immédiats et l’impact global visés par le projet, tels que définis dans la matrice du cadre logique ?
  1. Efficacité

L’efficacité mesure le niveau d’atteinte des objectifs du projet ainsi que les effets non prévus, qu’ils soient positifs ou négatifs.

  • Les objectifs du projet ont-ils été atteints dans les délais impartis ?
  • Une comparaison entre les résultats attendus et les résultats effectivement obtenus du projet : dans quelle mesure le projet a-t-il atteint ses résultats ou est-t-il en voie de les atteindre ?
  • Le projet a-t-il contribué au renforcement des capacités des membres du consortium, des OSC locales, conformément aux objectifs fixés au démarrage de l’intervention ?
  • Les stratégies de sensibilisations ont -elles induits les changements de comportement espérés ?
  • Les activités de plaidoyer ont – elles influencés les normes traditionnelles et les pratiques institutionnelles au niveau national, en particulier celles qui favorisent le mariage des enfants, et le non-respect des DSSR enfants et des jeunes ? Y a-t-il des changements dans les législations nationales ?
  • Dans quelles mesures les sensibilisations sur les réseaux sociaux ou les actions digitales ont – elles contribué à l’atteinte des résultats ?
  • Une analyse des écarts constatés doit être menée afin d’identifier les principaux facteurs ayant influencé la réalisation, partielle ou non des résultats attendus. Elle portera notamment sur les points suivants : quels ont été des facteurs déterminants du succès ou des difficultés rencontrées dans l’atteinte des résultats ? Existe-t-il des différences d’impact entre les groupes des bénéficiaires (ex : selon le genre, la zone géographique ou le statut socio-économique) ? Le projet a-t-il été mis en œuvre conformément aux prévisions ? Si non, quels obstacles ont été rencontrés, pour quelles raisons et comment les parties prenantes y ont-elles répondu ?
  • Une analyse des ajustements apportés au projet, notamment les révisions de certaines activités ou indicateurs, en expliquant les raisons et les impacts de ces modifications ;
  • Une analyse de l’intégration de la dimension genre : Dans quelle mesure les principes d’égalité des sexes et d’équité ont-ils été pris en compte dans la conception et la mise en œuvre du projet ?
  • Evaluation du niveau de collaboration entre les parties prenantes : toutes les parties impliquées ont-elles contribué comme prévu au bon déroulement du projet ?
  1. Efficience

L’efficience examine la relation entre les ressources mobilisées (humaines, financières, matérielles) et les résultats obtenus. L’évaluation conduite par le consultant devra permettre de :

  • Evaluer si les ressources ont été mobilisées de manière opportune, efficiente et au meilleur coût : Les moyens matériels, humains et financiers ont-ils été déployés en temps voulu, en adéquation avec le chronogramme du projet et des contraintes externes ?
  • Identifier d’éventuelles alternatives moins couteuses qui auraient pu être mises en œuvre sans compromettre la qualité des résultats attendus.
  • Analyser les éventuels retards ou dépassements constatés : quelles contraintes (procédures de gestion, réglementations, aspects administratifs, conditions sécuritaires ou sanitaires etc.) ont eu une influence sur le démarrage et la mise en œuvre du projet ?
  • Evaluer dans quelle mesure ces contraintes ont été prises en compte de façon satisfaisante, afin d’en limiter les effets négatifs sur le déroulement et les résultats du projet ?
  • La stratégie de communication du projet a-t-elle permis d’atteindre ses objectifs ? A-t-elle assuré une visibilité suffisante des objectifs, des activités et des résultats du projet auprès des publics cibles tant en interne qu’en externe.
  • Dans quelle mesure les ressources humaines, financières et administratives mobilisées dans le cadre du projet ont-elles été efficacement transformées en résultats concrets ?
  • Les ressources humaines, financières et matérielles ont-elles été utilisées de manière optimale ?
  • Y a-t-il eu des synergies avec d’autres initiatives ou partenaires ?
  1. Impact

L’impact doit permettre d’analyser les effets directs du projet sur les bénéficiaires, les communautés ciblées ainsi que les pays d’intervention.

  • Le projet a-t-il contribué à une réduction mesurable du mariage des enfants dans les zones ciblées ?
  • Quels changements observables ont été enregistrés au niveau des lois, des communautés, des institutions et des bénéficiaires. Combien de femmes, d’hommes, de filles, de garçons et de personnes y compris les groupes marginalisés (migrants, personnes en situation de handicap) au total ont déjà bénéficié des actions du projet (impact immédiat) ?
  • Quels changements concrets ont déjà été observés à ce stade du projet (impact immédiat) ?
  • Quels ont été les effets, positifs ou négatifs, du projet en matière de genre et d’égalité des chances ? Dans quelle mesure ces effets peuvent-ils être directement attribués aux interventions menées dans le cadre du projet ?
  • Le cas échéant, existe -t-il d’autres éléments significatifs à prendre en compte concernant l’impact du projet ?
  1. Viabilité / durabilité  

Le consultant évaluera dans quelle mesure les objectifs atteints, les résultats obtenus et les impacts générés sont de nature à se maintenir et à se renforcer dans le temps. Il s’agira également d’identifier les conditions nécessaires à cette pérennisation. L’analyse distinguera la viabilité technique et la viabilité financière et portera sur les éléments ci-après :

  • Les résultats du projet sont-ils susceptibles d’être maintenus ?
  • Quelles capacités locales ont été renforcées pour assurer la pérennité des actions ?
  • Dans quelle mesure les bénéfices du projet notamment le mouvement « enfant pas épouse’’ et l’engagement des leaders locaux et des comités locaux de suivi des mariages d’enfants pourront-ils perdurer au-delà de son cycle ?
  • Si le projet se poursuit, sera-t-il intégré aux structures locales et/ou financé par d’autres sources ?
  • Quels sont les principaux facteurs ayant favorisé ou freiné la durabilité du projet ?
  • Le cas échéant, quelles actions ou améliorations sont nécessaires pour garantir la durabilité des bénéfices du projet ?
  1. Autres critères

Valeur ajoutée : Quelle contribution spécifique le projet a-t-il apportée aux niveaux nationaux et sous régional, particulièrement dans les districts ou départements ciblés, selon la perception des parties prenantes impliquées dans sa mise en œuvre ?

Positionnement stratégique : Dans quelle mesure les résultats obtenus ont-ils renforcé le positionnement stratégique du WiLDAF aux niveaux national et sous régional ?

 

  1. Recommandations

A partir des enseignements tirés de sa mission, de son analyse approfondie et d’une comparaison avec d’autres approches d’intervention, l’évaluateur formulera des recommandations stratégiques, méthodologiques et opérationnelles. Ces recommandations serviront de base de réflexion en vue de l’élaboration de la phase 2 du projet « AAME » ou d’un projet similaire poursuivant des objectifs équivalents en matière de changement social et de renforcement des droits.

  1. Méthodologie

Le Consultant proposera une méthodologie de collecte de données, détaillant les différentes étapes du processus. Cette méthodologie fera l’objet d’une validation conjointe avec le WiLDAF-AO, préalablement à sa mise en oeuvre.

  1. Modalités de l’évaluation
  • Lieu et consistance de la mission

La mission d’évaluation se déroulera selon une approche hybride, combinant rencontres en présentiel et consultations en visioconférence, en fonction des contraintes logistiques et des disponibilités des parties prenantes. Elle couvrira l’ensemble des pays d’intervention du projet, avec une attention particulière aux contextes spécifiques de chaque zone. Le/la consultant(e) travaillera en étroite collaboration avec l’équipe de coordination du projet de WiLDAF-AO, qui assurera l’interface avec les partenaires sur le terrain. WILDAF-AO et les autres parties prenantes veilleront à mettre à la disposition du consultant toute la documentation pertinente, la logistique et les informations nécessaires au bon déroulement de sa mission.

Le/la consultant(e) adoptera une démarche participative, impliquant l’ensemble des acteurs et parties prenantes engagés dans la mise en œuvre du projet. Cette démarche comprendra les étapes suivantes :

  • une réunion du recadrage et de préparation avant le démarrage de la mission,
  • la réalisation de la mission proprement dite,
  • la préparation et la présentation du rapport provisoire,
  • la présentation du rapport final lors d’une réunion de validation (atelier bilan du projet en présentiel),
  • la finalisation et la remise du rapport final.
    • Livrables

L’évaluation devra produire les livrables suivants :

  1. Une note méthodologique détaillée, incluant le calendrier de la mission, les outils de collecte et d’analyse à utiliser, et la liste des personnes à contacter et interviewer ;
  2. Un rapport provisoire d’évaluation soumis pour relecture et amendements des parties prenantes ;
  3. Une présentation PowerPoint des résultats préliminaires à présenter au cours de l’atelier bilan et clôture du projet prévu en octobre
  4. Un rapport final validé, rédigé en français comprenant :
  • Un résumé exécutif
  • Une analyse approfondie basée sur des  critères d’évaluation définis
  • Des recommandations concrètes et opérationnelles
  • Les annexes (outils méthodologiques, données collectées, liste des personnes enquêtées, etc.)

 

  • Compétences requises pour l’évaluation

L’évaluation sera confiée à un professionnel ou à une équipe d’experts avec des rôles clairement définis ayant les qualifications et les compétences suivantes :

  • Être titulaire d’un diplôme universitaire de niveau BAC+5 minimum en démographie, statistique, économie, sociologie, droit ou dans toute autre discipline des sciences sociales jugée équivalente ;
  • Justifier d’une expérience avérée d’au moins 5 ans dans la conduite d’évaluations de projets ou programmes de développement et de plaidoyer, en particulier dans le domaine du genre, du mariage d’enfants, des DSSR, l’autonomisation des femmes et des filles.
  • Avoir une bonne connaissance des contextes et enjeux liés à l’égalité de genre, au droit humains, à la santé sexuelle et reproductive de l’Afrique de l’Ouest, notamment au Mali et au Togo.
  • Disposer d’une capacité avérée à concevoir et à mettre en œuvre une démarche participative impliquant les différentes parties prenantes du projet ;
  • Avoir une bonne connaissance de la problématique liée aux inégalités entre femmes et hommes ;
  • Une maîtrise avérée des approches participatives et sensibles au genre en matière d’évaluation ;
  • Avoir une solide expérience dans la collecte et l’analyse de données qualitatives et quantitatives ;
  • Avoir d’excellentes compétences en rédaction et communication en français, avec une forte capacité de synthèse et d’analyse critique.
  • Être capable de travailler sous pression, avec rigueur et professionnalisme ;
  • Une expérience antérieure avec des ONG ou des réseaux œuvrant pour la promotion des droits des femmes serait un atout.

Les points retenus pour l’évaluation ne sont pas exhaustifs. Le/la Consultante peut y ajouter toute information ou analyse qu’il/elle les jugera pertinente.

  • Calendrier prévisionnel

 

Etapes et produits de l’évaluation

Echéance

Lancement de l’appel à candidature

18 Août 2025

Réception des candidatures

18 – 31 août 2025

Sélection de l’évaluateur

4 septembre 2025

Contractualisation et rencontre de cadrage

5 septembre 2025

Soumission de la note méthodologique détaillée

10 septembre 2025

Réalisation de l’évaluation (collecte et analyse des données)

15 septembre au 5 octobre 2025

Rapport provisoire d’évaluation

6 octobre 2025

Atelier de validation du rapport en présentiel

Octobre 2025 (entre le 15 et le 24)

Remise du rapport final de l’évaluation d’impact social

29 octobre 2025

 

  1. Ressources

Le WiLDAF – AO prendra en charge les frais liés à la mission, notamment : les transport nationaux et internationaux, les visas, les assurances, l’hébergement et la restauration dans les zones concernées par l’évaluation, les prestations d’études jusqu’à l’approbation finale des livrables, ainsi que les frais de secrétariat et autres dépenses jugées pertinentes pour la bonne exécution de la mission.

  1. Procédure de candidature

Les Consultant(e)s intéressé(e)s sont invités à soumettre un dossier de candidature comprenant les éléments suivants :

  • Une offre technique comprenant : (i) une note de compréhension des termes de référence (1 page) et une présentation détaillée de la méthodologie proposée (3 pages) ; (ii) les références et expériences pertinentes du/de la consultant(e) (4 pages maximum) incluant au moins 3 références récentes,
  • La composition éventuelle de l’équipe, la répartition des responsabilités entre ses membres, ainsi que les CV actualisés de chacun ;
  • Un calendrier prévisionnel d’intervention, accompagné d’une estimation des charges ;
  • Une offre financière en franc CFA incluant le budget global (Hors Taxe et Toutes Taxes Comprises) et le détail des coûts (honoraires, indemnités journalières, frais annexes etc.)
  • Les dossiers de candidatures doivent être soumises par e-mail à l’adresse suivante : wildaf_ao@yahoo.com.

Avec pour objet ‘’évaluation finale du projet Agir pour l’Abandon du Mariage d’enfants ‘’ au plus tard le 31 août 2025 à 23H59 temps universel. Les entretiens avec les candidats présélectionnés auront lieu par téléphone/zoom.

[1] https://www.fillespasepouses.org /13 juillet 2023

[2] Fonds des nations unies pour l’enfance /Le mariage d’enfants en Afrique de l’Ouest et Centrale : Aperçu statistique et réflexion sur l’élimination de cette pratique, UNICEF, New York 2022

WiLDAF-AO