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Investir dans l’autonomisation des adolescents africaines en améliorant leur accès à la santé et à l’éducation pourrait permettre au continent de capter des gains potentiels de 2.400 milliards de dollars d’ici 2040. C’est ce qu’estime une récente publication de la Banque mondiale.

Intitulé « Parcours vers la prospérité pour les adolescentes en Afrique », le rapport renseigne que l’Afrique subsaharienne, à elle seule, héberge d’énormes disparités en termes d’accès à l’éducation et aux soins de santé adéquates.

Arithmétiquement parlant, la région subsaharienne compte à ce jour environ 145 millions d’adolescentes et, en 2030, jusqu’à un tiers des adolescentes du monde vivront dans cette région.

Cependant, conformément à leurs législations, certains pays parviennent à retarder l’âge du mariage et de la procréation tout en assurant un niveau élevé d’éducation aux filles, alors que dans d’autres pays, souvent en situation de fragilité et de conflit, le taux de scolarisation des filles est très faible et celui des mariages précoces est très élevés.

Face à la situation, la Banque mondiale a mandaté une équipe des chercheurs afin de trouver des pistes des solutions pour mieux apporter des solutions.

Au terme des recherches effectuées, il ressort que l’élimination des violences de genre et le renforcement du capital humain, l’amélioration de l’accès à de nombreuses opportunités économiques, et à la participation des femmes à des fonctions décisionnelles permettront d’accélérer l’égalité des sexes.

En d’autres termes, il s’agit notamment de réduire les frais de scolarité à la charge des familles grâce à des approches éprouvées telles que l’alimentation scolaire et les transferts monétaires, de combiner des formations professionnelles adaptées au marché du travail avec le développement des compétences utiles à la vie courante et d’étendre les services de santé conformes aux besoins des jeunes.

Flory Musiswa

Source: ttps://zoom-eco.net/afrique/