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« Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation » est le thème retenu par l’ONU, pour célébrer la Journée Internationale des Droits des Femmes de cette année.

Ce slogan incarne le cri de ralliement des femmes et des filles à travers le monde, dans toute leur diversité. À l’occasion du 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’Action de Beijing (PAB), ce message devient un symbole de défi et de victoire.
Victoire, car le Programme d’Action de Beijing, adopté par 189 États, reste le cadre le plus progressiste et largement soutenu à l’échelle mondiale pour les droits des femmes et des filles.
Défi, car malgré les progrès réalisés, les femmes continuent de lutter contre les inégalités et les discriminations, et doivent persévérer dans la défense de leurs droits. Selon dernier rapport d’ONU Femmes, partout dans le monde, les droits des femmes et des filles font l’objet de menaces grandissantes sans précédent : discrimination croissante, protection juridique faible, diminution des ressources financières allouées aux programmes et institutions consacrés au soutien et à la protection des femmes.

Ledit rapport« Le point sur le droit des femmes, 30 ans après Beijing », publié en amont de la Journée internationale ce 8 mars, montre qu’en 2024, près d’un quart des gouvernements du monde entier faisaient état d’un recul des droits des femmes.

Au cours des 10 dernières années, une augmentation alarmante de 50 % du nombre de femmes vivant en situation de conflit a été observée à l’échelle mondiale.

Alors que le monde s’apprête à commémorer le 30e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’Action de Beijing, les 25 ans de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité et les 10 ans de mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable, les femmes et les filles réaffirment leur exigence pour leurs droits, l’égalité et leur autonomisation. Aucune femme ni fille ne doit être laissée pour compte.

Elles appellent à l’action toutes les parties prenantes engagées pour l’égalité des sexes afin que celles-ci se mobilisent à nouveau et adoptent des engagements plus audacieux pour la mise en œuvre de ce Programme, qui reste pertinent et essentiel. Trente ans après son adoption, il continue de guider les politiques, les programmes et les investissements qui influencent les 12 domaines critiques qui sont : femmes et pauvreté, femmes et enseignement, femmes et santé, violence à l’égard des femmes, femmes et conflits armés, femmes et économie, participation et prise de décision, mécanismes institutionnels pour l’amélioration de la position des femmes, droits fondamentaux des femmes, femmes et médias, femmes et environnement, petites filles.

Il convient de préciser que les droits des femmes et des filles sont interdépendants, comme l’a souligné Madame Nyaradzayi Gumbonzvanda, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies et Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes pour l’appui normatif, la coordination du système des Nations Unies et les résultats des programmes. Selon elle, « La Déclaration et le Programme d’Action de Beijing ont incarné l’idée de l’interdépendance des droits. Si j’ai le droit à l’éducation, cela me donne la capacité de participer à la vie politique. Si je suis dans une position de prise de décision, j’influence l’économie. Lorsque l’on investit dans des mesures pour mettre fin à la violence contre les femmes, on observe une augmentation de la participation économique des femmes ».

Ce cri de ralliement appelle les États à augmenter le financement pour l’effectivité des droits des femmes, à lutter contre la pauvreté persistante des femmes, et à renforcer les institutions afin d’accélérer l’atteinte de l’égalité des genres.

Le monde n’a plus besoin de discriminations. « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », les femmes et les filles exigent d’être traitées sur un pied d’égalité.

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