Au Togo, le mariage des enfants est persistant, particulièrement dans les régions centrale et des savanes. Trois localités, notamment Tchanaga, Takpamba et de Krikri sont concernées par le projet Agir pour l’Abandon du Mariage d’Enfant (AAME) initié par les ONG WILDAF Togo et Mali. Dans le cadre de l’exécution de ce projet, le mouvement « Enfant pas épouse » est mis en place et renvoyé à des actions de plaidoyers. Ces actions seront à l’endroit de plusieurs acteurs notamment le gouvernement, les chefs traditionnels et religieux.
Après l’atelier sur les techniques de plaidoyers, les membres du mouvement « Enfant pas épouse », se sont à nouveau regroupé les 22 et 23 avril 2024, cette fois-ci pour faire le bilan du projet Agir pour l’Abandon du Mariage d’Enfant (AAME) mise en œuvre depuis un an, puis ont lancé la phase des plaidoyers au cours d’une conférence de presse.
Trois cibles sont identifiées pour les actions de plaidoyers. Les autorités, les leaders communautaires et religieux et le ministère des Finances. « Il s’agira d’abord d’aboutir à un cadre légal assez protecteur de la jeune qui empêcherait la perpétuation des mariages d’enfants dans les localités. Cela passe par la formalisation des mariages traditionnels qui se tiennent avec les chefs religieux et traditionnels. Le deuxième point du plaidoyer vise à parvenir à l’abandon des normes traditionnelles et religieuses qui favorisent le mariage des enfants. Cette activité se fera essentiellement auprès des autorités religieuses de Krikri, Tchanaga et Takpemba. Enfin, la troisième stratégie servira à influencer le budget afin d’accroître de 30% la ligne d’offre et de service », Andrea Aziabou, gestionnaire du projet à Wildaf Afrique de l’Ouest.
Le mouvement « Enfant pas épouse » est composé de 30 organisations de la société civile, partenaires du projet. Ils ont à dispositions des outils efficaces pour mener à bien cette mission de plaidoyer.
Source: https://www.afrikelles.tg/
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