Women in Law and Development in Africa – Afrique de l’Ouest (WiLDAF-AO), en partenariat avec WiLDAF-Ghana et WiLDAF-Bénin, organise deux ateliers de formation à l’intention des commerçantes transfrontalières et des femmes entrepreneures du secteur agroalimentaire. Ces ateliers se tiendront respectivement :
- Du 10 au 12 juin 2025, dans la région de la Volta au Ghana ;
- Du 24 au 27 juin 2025, à Grand-Popo au Bénin.
Ces sessions de formation visent à informer les participantes sur leurs droits et obligations en matière de commerce transfrontalier.
Un projet régional pour promouvoir l’égalité de genre dans le commerce
Ces formations s’inscrivent dans le cadre du projet intitulé « Appui à l’autonomisation et réduction des inégalités de genre dans le commerce transfrontalier des produits agroalimentaires aux frontières Togo-Bénin et Togo-Ghana », une initiative portée par WiLDAF-AO. Démarré le 10 avril 2025 avec un atelier d’appropriation, ce projet s’intègre au programme « Commerce agricole de la CEDEAO » (EAT – ECOWAS Agricultural Trade), mis en œuvre avec le soutien de la GIZ et en collaboration avec la CEDEAO.
L’objectif principal est double :
- Favoriser l’autonomisation économique des femmes impliquées dans le commerce transfrontalier ;
- Réduire les inégalités de genre dans ce secteur, notamment pour les filières du maïs, riz, manioc, tomate, oignon et leurs sous-produits.
Un contexte marqué par des défis persistants
En Afrique de l’Ouest, le commerce transfrontalier des produits agroalimentaires joue un rôle central dans la sécurité alimentaire régionale. Ce commerce repose en grande partie sur l’engagement des femmes, qui assurent quotidiennement le transport de denrées à travers les frontières.
Cependant, ces femmes font face à de nombreux obstacles, notamment :
- Le manque d’infrastructures adaptées ;
- Les coûts élevés et la complexité des formalités douanières ;
- Les tracasseries administratives ;
- Le non-respect des accords commerciaux régionaux ;
- Et surtout, un manque d’accès à l’information, à la formation et à des politiques adaptées à leurs réalités.
C’est pour répondre à ces défis que WiLDAF-AO a lancé ce projet de soutien ciblé aux femmes actives dans ce secteur stratégique.
Un appui concret à travers la formation
Les ateliers prévus réuniront 25 participantes par pays, principalement des commerçantes transfrontalières, entrepreneures, et responsables d’associations de femmes actives dans le commerce agroalimentaire. L’objectif est de renforcer leurs capacités afin qu’elles puissent mieux comprendre, utiliser et faire valoir les cadres juridiques, réglementaires et politiques qui encadrent leur activité, en vue de défendre plus efficacement leurs droits socio-économiques.
Une mobilisation multisectorielle
Outre les bénéficiaires directes, les ateliers accueilleront également :
- Des représentants des ministères du Commerce et de la Sécurité (police, douane, gendarmerie) ;
- Des représentants de la CEDEAO et de la GIZ ;
- Des organisations de la société civile impliquées dans le commerce transfrontalier des femmes ;
- Et d’autres acteurs institutionnels et partenaires clés.
Une initiative porteuse d’espoir
WiLDAF-AO se réjouit de la mise en œuvre de ce projet prometteur et exprime l’espoir que les actions entreprises contribueront de manière significative à l’autonomisation économique des femmes et à la réduction des inégalités de genre dans le commerce transfrontalier en Afrique de l’Ouest.
Le réseau tient à remercier chaleureusement la CEDEAO et la GIZ pour leur soutien financier et leur confiance renouvelée.
Service Communication
WiLDAF-AO